Les données de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) démontrent pourtant son potentiel.
La décarbonation, réduction des émissions de carbone, devient une nécessité alors que la France vise la neutralité carbone. Les bâtiments résidentiels représentent près de 20% des émissions totales de gaz à effet de serre en France, principalement en raison de la consommation énergétique élevée du secteur du logement, notamment pour le chauffage.
Les fenêtres jouent un rôle crucial en influençant les pertes de chaleur. L’ADEME souligne que des fenêtres inefficaces augmentent la demande énergétique nécessaire au chauffage, responsable de près de 70% de la consommation d’énergie des foyers français.
Le remplacement des fenêtres inefficaces émerge alors comme une stratégie clé pour réduire la consommation énergétique liée au chauffage, contribuant ainsi à la décarbonation rapide du secteur résidentiel. Les économies individuelles potentielles, estimées entre 10% et 27% sur les factures de chauffage, font du remplacement des fenêtres non seulement une démarche écologique mais aussi un investissement financier intelligent.
À l’échelle nationale, le remplacement généralisé pourrait conduire à des économies annuelles de 100 à 400 euros par ménage, selon la taille du logement. Extrapolé à 20% des foyers français, cela représenterait des économies collectives potentielles de plusieurs milliards d’euros annuellement.
Outre les économies, les fenêtres françaises actuelles, à hautes performances d’isolation, offrent un potentiel de gain d’énergie solaire passif pouvant réduire la demande énergétique pour le chauffage jusqu’à 27%. Les économies supplémentaires provenant de l’utilisation efficace de la lumière naturelle pourraient également réduire la consommation d’électricité liée à l’éclairage de 10 à 20%.
Du côté environnemental, le recours aux circuits courts dans la fabrication des fenêtres, notamment en utilisant des fournisseurs et des entreprises locaux, réduit les émissions de gaz à effet de serre liées au transport. Ces circuits courts favorisent également un suivi plus efficace de la qualité de la pose des fenêtres par les artisans locaux.
L’industrie de la menuiserie PVC évolue vers une approche de plus en plus respectueuse de l’environnement, tant dans sa production que dans sa durabilité et son recyclage. Composé principalement de sel gemme (57%), le PVC demande moins d’hydrocarbures que d’autres thermoplastiques, tout en étant stable et non polluant. Grâce au recyclage, la menuiserie PVC s’inscrit dans une économie circulaire, avec la capacité de réutiliser le matériau jusqu’à sept fois. En 2022, 70 000 tonnes de PVC ont été recyclées en France*. Son faible impact environnemental, ses performances thermiques optimisées, et sa contribution à la réduction des déchets font du PVC une alternative écologique et économique pour les fenêtres et autres produits de construction.
En mettant l’accent sur la durabilité, les fenêtres fabriquées en France contribuent à réduire la quantité de déchets de construction, prolongeant leur durée de vie. Le recyclage du PVC, le plus souvent en boucle fermée, représente un aspect crucial de cette durabilité, économisant jusqu’à 2 kilos de CO2 par kilo de PVC recyclé.
La fenêtre PVC fabriquée en France est aussi la filière la plus engagée dans l’éco-conception des nouveaux produits ce qui permet de réduire durablement a consommation d’énergie et d’eau dans le processus de fabrication et de recyclage en boucle fermée.
* Source : SNEP
de PVC recyclé
de CO2 économisés
Le PVC : seul polymère réutilisable à 100% dans son utilisation d’origine
d’énergie nécessaire pour produire du PVC recyclé
recyclable en gardant ses propriétés intrinsèques